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Mon rêve

Réduction mammaire : le rêve de ma vie

Réduction mammaire : le rêve de ma vie

Réduction mammaire : le rêve de ma vie

Coucou à tous, j’espère que vous allez bien. De retour après une longue absence pour ma part. Mais ces derniers mois, j’avais besoin de rester focus sur moi. Puisqu’il y a quelques jours, j’ai réalisé le rêve de ma vie : une réduction mammaire. J’en ai un peu parlé sur les réseaux sociaux. Et vous m’avez tellement sollicité sur ce type d’intervention chirurgicale que je préfère mettre vos questions ici. Prendre le temps d’y répondre et de laisser une trace plutôt qu’une petite story de 24 H seulement…

Qui je suis…

Alors, c’est l’un des rares articles du blog, voire le seul, où je vais vraiment ouvrir mon cœur et parler de moi. Et c’est une chose que je ne fais jamais et encore moins quand on parle de ma poitrine !

Réduction mammaire : le rêve de ma vie, moi Marie alias Mariecookinglife
Photo avant l’opération

Je suis Marie, alias @Mariecookinglife :-), j’ai 36 ans, je suis née dans une petite commune du 87 dans le Limousin. La quatrième d’une fratrie de cinq enfants, je ne viens pas d’une famille aimante, bien au contraire.

Jusqu’à l’âge de mes 16 ans, je grandis avec un manque d’amour, de confiance en moi et de respect. Mais je ne m’étale pas sur cette partie de ma vie puisque l’article serait trop long. Et avec beaucoup trop de choses négatives à dire et ce n’est pas ma façon de penser… Depuis mes 13 ans, je sais et je vois que je suis différente des autres filles. Après, les réflexions que j’entends quotidiennement, ne peuvent pas m’aider à penser autrement. Vous savez quand vous entendez à longueur de journée “Tu es grosse“, “Roule, t’iras plus vite“, ou encore “T’as déjà du lait dans tes seins vu qu’ils sont gros“, ça n’aide pas !

Mon adolescence…

Mes seins commencent à pousser avec aucun maintien. Je porte les anciens soutien-gorge de ma grande sœur, qui, déjà à l’époque, fait 2 bonnets de moins que moi. Donc les calculs ne sont pas bons, ils ne rentrent pas dedans, ça ne passe pas.

Je me souviens, pour le collège, dans le centre de Limoges, je me fais souvent engueuler en rentrant à la maison car je loupe le bus. Parce qu’il faut courir pour l’avoir et c’est quelque chose que je ne peux pas faire avec ma grosse poitrine. Les cours de piscine, où je dis toutes les semaines que j’ai mes règles pour éviter de me montrer en maillot de bain. Oui, parce que je n’ai pas de maillot de bain à ma taille ! C’est une période très difficile pour moi, très noire… Mais ça m’a forgé un caractère et une force qui m’aide aujourd’hui.

Le déclic pour la réduction mammaire…

A l’âge de 16 ans, je me renseigne pour la première fois pour une réduction mammaire. Mais étant mineure et venant tout juste de rentrer dans la vie active, je n’ai pas d’argent ! Mais je n’oublies pas cette idée qui devient, à ce moment là, un rêve à réaliser… Les années passent, et mes relations avec les hommes se passent bien… Jusqu’au moment de se déshabiller, un moment très difficile à gérer, à vivre… Mais mon rêve reste toujours présent dans un petit coin de ma tête…

Pardon, quelques larmes ont coulé…

LA rencontre…

Le 11 août 2006, je commence une relation qui changera tout le reste de ma vie.

LA rencontre de l'homme de ma vie

Je sors avec un homme qui m’aime telle que je suis. Qui m’aide, et qui me soutient surtout dans mes choix. Mais au début d’une relation, on ne se dévoile pas totalement. Et cette partie noire de moi, je ne lui montre pas, je ne lui dis pas que je rêve d’une réduction mammaire. Parce que je sais que si je lui en parle, il va tout faire pour réaliser mon rêve. Mais peut-être qu’à ce moment là, au fond de moi, je ne me sens pas prête, pas assez forte ni courageuse pour affronter ce changement.

Mon Laurent…

Cet homme là me donne la chance d’être maman trois fois, trois merveilleux enfants, les trésors de ma vie. On les éduque dans le respect et la confiance en soi et surtout entourés d’amour… Je le dis souvent, mais je suis reconnaissante de cette vie. Alors vu que je parle de moi dans cet article sur ma réduction mammaire, je vais aussi poser quelques lignes où je parle de l’amour de ma vie. Vous savez, le véritable amour de sa vie. J’ai de la chance d’avoir connu ce que voulait dire un vrai coup de foudre.

Il est indispensable à ma vie…

Il est tellement sexy et si drôle que je n’imagine pas une seule seconde ma vie sans lui. Alors quand je lui ai parlé, après mes résultats, que je voulais faire une réduction mammaire, il a été là. Il a travaillé deux fois plus pour payer tout ça. Et aujourd’hui, il m’a encore prouvé, à bientôt 18 ans de vie commune et à quelques jours de nos 7 ans de mariage, qu’il m’aimera toute sa vie. Il regarde ma poitrine sans dégoût, il aime mes cicatrices, il aime ce qu’il voit. C’est si magique d’être aimée véritablement.

Les ennuis commencent…

Réduction mammaire : mes mammographies

Le 7 juin 2021, je sors de la douche et je ressens une masse dans mon sein droit. Je ne suis pas dans l’inquiétude mais je prends quand même rendez-vous chez mon médecin pour en parler. Elle me prescrit une mammographie à faire en urgence le lundi suivant. Mammographie qui confirme la masse et deux zones de microcalcifications inquiétantes.

Le 23 juin 2021, deux biopsies de ce sein droit sont réalisées. Quand je l’écris comme ça, c’est tellement rapide et tellement simple… Mais cette période je la vit comme un traumatisme. Surtout parce qu’il faut que je montre mes seins pour une mammographie. Et rappelez vous, mes seins avec aucun maintien et qui ont toujours les mamelons vers le bas.

Pour certaines femmes, la mammographie est un moment pas très agréable. Puisque les plaques sont froides, et surtout que le sein est aplati. Pour moi, ces étapes là, sont futiles parce que l’étape la plus dure c’est de montrer ma poitrine devant quelqu’un. Et en plus, surtout devoir s’excuser plusieurs fois puisque mon sein ne veut pas tenir entre les deux plaques.

Mes deux premières biopsies…

Donc sur la première zone, on prélève 13 fois et la deuxième on prélève 6 fois. Mais l’anesthésie locale n’a pas fonctionné. Je fais un malaise après le sixième prélèvement qui fait stopper la biopsie. Vous imaginez bien que la semaine qui a suivi a été longue, trop longue, puisqu’on doit attendre les résultats. Une épreuve qu’on a surmonté tous les 5. Mais surtout qui m’a permis de déployer une force intérieure que je ne soupçonnait même pas !

“Les résultats sont bons, je n’ai pas le cancer”

Ma troisième biopsie…

Le 12 mai 2023, me revoilà à la clinique ! Je sens des douleurs dans mon sein droit, oui, toujours le même, une mammographie est donc faite. Et encore une fois, le diagnostic n’est toujours pas bon. La zone de microcalcifications s’est redéveloppée. La secrétaire me prescrit un rendez-vous deux jours plus tard en urgence pour réaliser ma troisième biopsie… Que je refuse… Parce que ça fait beaucoup trop de mauvaises nouvelles d’un coup. Deux ans après les deux premières, et on revient au même point…

A la sortie de la clinique, la seule émotion que j’ai, à ce moment là, ce n’est pas de me battre mais plutôt de me jeter sous le tram ! Parce que je ne comprends pas pourquoi ça tombe encore sur moi. Je me demande ce que j’ai fait au bon dieu pour subir encore une autre épreuve de la vie. Et il m’a fallu du temps pour réfléchir, pour réaliser ce qu’il se passe… 6 jours après, me revoilà pour faire ma troisième biopsie. Plus forte et plus déterminée que jamais parce qu’à ce moment là dans ma tête, l’ultimatum de ma vie est déjà lancé :

  • Si j’ai un cancer, je subit la chimio et les opérations puisque mes microcalcifications sont classées : BI-RADS 4A
  • Et si je n’ai pas le cancer, je réalise mon rêve.

Et vu que le titre de cet article, c’est réduction mammaire : le rêve de ma vie, vous imaginez bien que les résultats sont bons. #happy #heureuse #excitée

Vos questions sur la réduction mammaire…

Alors, maintenant que vous savez un petit peu plus de choses sur moi, j’ai sélectionné 6 questions parmi vos nombreux messages que j’ai reçu sur les réseaux sociaux. C’est souvent autour des mêmes interrogations.

Où as-tu subis l’intervention et quel est le nom de ton chirurgien ?

Alors, dans cette question, il y à un mot qui me gêne, c’est “subit”. Je n’ai pas subit cette opération, bien au contraire 🙂

Le lieu de ma réduction mammaire : la clinique Pôle santé République

J’ai réalisé cette opération au Pôle Santé République de Clermont Ferrand. Pour moi, c’était une évidence puisque j’ai fait mes trois biopsies juste à côté au Centre République de Clermont Ferrand.

Une clinique où le bien-être et le respect des patients est primordial. Je me suis sentie comme à la maison dans ma chambre. Et pour parler de mon chirurgien, je n’ai pas regardé les avis, ni passé des heures à faire des recherches. Après que mes résultats sont tombés, j’ai recherché le meilleur chirurgien esthétique de Clermont Ferrand ! Et je suis tombé sur lui : Monsieur Frédéric Lambert. Un chirurgien plasticien très renommé de Clermont Ferrand reconnu officiellement par le Conseil National de L’Ordre des Médecins. Et spécialisé dans la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Il est à l’écoute et très respectueux. Je savais au premier rendez-vous que je pouvais lui donner ma vie. Et surtout, je savais que c’était lui qui allait réaliser mon rêve.

Combien coûte l’opération ?

Alors là, on rentre dans un sujet un peu technique et surtout qui est à prendre au cas par cas puisque ça dépend de pleins de choses :

  • Si vous vous faites opérer dans un hôpital public ou privé
  • De votre mutuelle et des remboursements qu’elle vous propose
  • Si cette intervention est prise en charge par l’assurance maladie ou non

Donc je vous donne des tarifs approximatifs à prendre au cas par cas. Le chirurgien m’enlève plus de 300 grammes par sein donc mon opération est prise en compte par l’assurance maladie. Pour ma part je me suis faite opérer dans une clinique privée. J’ai pris une chambre “premium”, une chambre privative avec la télévision mais surtout le wi-fi haut débit illimité. C’était pour moi indispensable pour être proche de mes petits. Il faut compter 105 euros par jour pour cette chambre et mon séjour a duré 3 jours. Ma mutuelle m’a couverte à hauteur de 50 euros par jour donc mon séjour m’a coûté 165 euros. :-).

Ma chambre à la clinique
Ma salle d'eau à la clinique
Ma chambre à la clinique

2000 euros de dépassement d’honoraires du chirurgien. 900 euros de dépassement d’honoraires d’anesthésiste. Les différents rendez-vous préopératoires aussi bien avec le chirurgien que l’anesthésiste. J’en ai eu 5 en tout donc 350 euros dont une partie remboursée par l’assurance maladie. Le soutien gorge de contention que je devais commander avant mon opération : 65 euros. Et bien sûr le traitement post-opératoire, les anti douleurs, la crème cicatrisante, les pansements, les compresses… Tout ça il faut en tenir compte.

Donc pour vous répondre, moi, mon opération m’a coûté aux alentours des 3500 euros.

Peux-tu nous parler de ton opération ?

La date d’intervention de ma réduction mammaire est fixée au 6 février 2024. Je suis donc rentrée à la clinique le lundi 5 février à 16 H. Ma première nuit à la clinique se passe bien. Enfin, bien… Je suis tellement excitée… Vous savez, comme le matin de Noël où il faut déballer des cadeaux ?! cette excitation là, bah, elle est tellement présente en moi que je ne dors que 3 heures. lol ! Mais d’un autre côté, c’est pas plus mal. Puisque l’infirmière me réveille à 5 H 30 du mat’ pour prendre ma tension et me demander de prendre ma douche préopératoire avec le savon spécial.

Ma dernière douche…

Une douche alors très chargée en émotions pour moi, puisque c’est la dernière avec cette poitrine là ! Et une fois sortie, j’enfile ma tenue pour l’opération, hyper sexy ! En tout cas, ça m’allait hyper bien, et la petite culotte en tissu à usage unique, une merveille 🙂

Tenue super sexy !
Tenue super sexy !
Tenue médicale très sexy !
Trois heures…

Ce qui suit, par contre, c’est 3 heures d’attente avant de partir au bloc pour l’opération. Alors pas trois heures d’angoisse, ni de pression, ni même de stress. Mais une attente de joie, de reconnaissance, et comme une sensation d’irréalité, enfin vous voyez ? Dans 3 heures je vais réaliser mon rêve de plus de 20 ans… Donc à ce moment là, je n’ai pas réellement conscience, je pense, de ce qu’il va se passer.

Entre temps, 7 H pile, mon petit mari arrive. Il est là. Toujours là. A m’épauler et à me permettre de faire passer ce temps à une vitesse folle. 9 H : le brancardier vient me chercher dans ma chambre direction le niveau 1 : le bloc opératoire. Et à partir de ce moment là, je me dit qu’à chaque étape, jusqu’au moment de m’endormir, je vais bien commencer à stresser à un moment donné… Je suis sur mon lit, le brancardier me laisse là. A ma droite se trouve un bureau avec deux infirmières, je suppose. Un grand tableau numérique en face de moi. Vous savez genre Grey’s Anatomy avec le planning de la journée et les nombreuses salles opératoires.

Plus que quelques minutes…

J’attends. Et je vois des gens passer, sortir des blocs opératoires, encore endormis et intubés. Un jeune homme s’approche de moi et me met des accessoires supplémentaires pour embellir ma tenue sexy ! Il me met des souliers de verres, ha non, des chaussettes jetables… Et une couronne de princesse incrustée de diamants, ha bah non… Une charlotte 🙂 Il est très gentil et m’amène ensuite dans une espèce de salle d’attente où je dois attendre l’anesthésiste.

Hé non, toujours pas de stress… A côté de moi, un papi avec le visage fermé. Et j’ai cette particularité de sentir les émotions de chacun, voire de temps en temps de les absorber. Je le sens alors tellement triste et ailleurs… Mais je ne peux pas me concentrer sur lui puisque c’est mon moment, mon rêve. Mais il me fait énormément de peine. Et à ce moment là, je comprends la chance que j’ai de ne pas subir cette opération et de l’avoir choisi.

Corinne, l’assistante de l’anesthésiste arrive, une dame adorable. Mais vite peinée de devoir me piquer une troisième fois la main gauche avant de trouver la bonne veine qui pourra m’endormir. C’est parti, perfusion posée, direction le bloc numéro 7 où je rencontre Patrice, un aide soignant. Un homme adorable qui me met à l’aise plus que ce que je ne le suis déjà ! De là, on enclenche une discussion où on parle de tout, de rien, mais surtout où je lui explique mon rêve. Je lui dit que je suis contente qu’il fasse partie de cette épreuve, de cette étape, de ce moment, je ne sais pas comment on peut dire ça.

Dernière fois que je vois cette poitrine…

Monsieur Lambert, mon chirurgien, rentre dans le bloc opératoire pour me tracer les différents points sur ma poitrine qui guideront la réduction mammaire. Il me parle de sa vie, de son parcours et surtout de la passion qu’il a pour la médecine. Une discussion très enrichissante. On me fait m’allonger sur la table d’opération, on écarte mes bras. J’ai tellement froid à ce moment là. Patrice me met un drap et une couverture chauffante sur moi, je suis bien, je suis sereine.

Corinne me place mon masque à oxygène et me dis dans l’oreille qu’elle m’injecte un produit pour me détendre et me demande si je veux de la musique. Si oui, quel genre de musique j’écoute. Alors, un choix assez difficile pour moi, puisque j’aime Britney Spears mais je me vois mal leur imposer mon choix musical donc j’ai pensé à Boubou, ma petite Manon qui adore Matt Pokora. Un artiste français que tout le monde connait, ouais, ça, ça passe :-). Je m’endors donc avec 3 musiques : “Si t’es pas là”, “Les Planètes” et la troisième pour laquelle j’ai un souvenir vague puisque je commence à planer.

Est-ce qu’à ce moment là, je suis stressée ? Toujours pas !

Je danse sur ma table d’opération en position allongée comme le christ ! A ce moment là, je lève la tête et je vois l’anesthésiste avec une seringue et un produit blanc à l’intérieur, je sais ce que c’est parce que j’avais fait mes recherches. Je sais qu’à ce moment là, je vais me réveiller dans une nouvelle vie…

Pfff difficile de continuer de vous raconter tout ça sans verser de larmes…

Bon… Donc, ils sont tous autour de moi, Patrice me caresse la main, je lui caresse à mon tour la main d’un doigt, je sens que le produit commence à faire effet, je lève alors la main et je leur dit : “Bonne opération à tous”. Je les vois tous en train de sourire derrière leurs masques chirurgicaux. C’est parti pour 3 h 30 d’opération.

Est-ce que ton anesthésie générale s’est bien passée ?

C’est ma première opération, donc première fois pour moi pour une anesthésie générale et, oui, tout s’est bien passé. Je pensais que ça allait être compliqué de lâcher prise et finalement de perdre le contrôle de son corps au moment de s’endormir mais, non. J’étais plutôt dans une phase de bien-être et de zenitude et je pense que quelques uns ou quelques unes se reconnaitront par rapport à ce que je vais dire juste après… Cette sensation d’être en osmose, un peu comme en apesanteur, comme si notre âme sortait de notre corps, enfin vous voyez ce que je veux dire ? Bref, une sensation qui n’est pas désagréable, bien au contraire. Donc oui, pour une première opération, j’en ressors avec du positif et surtout avec zéro crainte pour une prochaine si un jour je dois en avoir une autre.

Il est toujours à mes côtés...

Est-ce que ça fait mal une réduction mammaire ?

Alors cette question est un peu vague donc je vais essayer d’y répondre à plusieurs étapes… Donc au moment de me réveiller dans la salle de réveil, je n’ai ressenti aucune douleur, juste je me souviens d’une énorme soif, une envie de boire qui me faisait oublier tout le reste. Au point où je n’ai même pas capté que j’avais un drain mammaire par sein ! Mais l’infirmière adorable qui s’occupait de moi m’a mis un peu de brume dans la bouche histoire de calmer un peu cette envie. Après ça a été jusqu’au moment de remonter dans ma chambre.

Le lendemain de ma réduction mammaire, donc le mercredi 7 février 2024 au matin, les infirmières sont venues dans ma chambre pour m’enlever les drains (qui permettaient d’éliminer le sang pour réduire les futurs hématomes). Et donc, pour cette étape là, je me suis mise dans ma bulle et je me suis concentrée sur ma respiration, donc je n’ai ressenti aucune douleur mais d’après les infirmières, on ressent une légère piqûre, vous savez, comme si on se pique le doigt avec un compas.

Les drains pour ma réduction mammaire
Retour à la maison

Les 4 premiers jours après l’opération, j’ai ressenti des brûlures et les seins qui tirent mais la douleur était largement supportable, comme une montée de lait. Par contre, ce que je n’avais pas pris en compte lors de cette convalescence, c’est vraiment le repos, vous savez, le vrai repos. Je pensais que je donnais suffisamment de repos à mon corps mais non. J’ai eu, pendant deux jours, des vertiges et j’étais très faible et mon infirmière m’a clairement dit de me reposer, de faire des siestes. Chose que je fais dès que je peux, mais à l’heure à laquelle j’écris cet article, nous sommes le vendredi 23 février au soir. L’infirmière vient juste de partir, elle m’a retiré les deux dernières agrafes sur le côté droit et je vais bien. Donc non, ça ne fait pas beaucoup mal, partez dans le principe où c’est une bonne douleur… 🙂

Mes cicatrices avec les pansement et les agrafes

Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Avant cette opération, je faisais un 105E. Alors, oui, quand on regarde sur internet, 105E c’est des grosses poitrines mais souvent les femmes sont bien galbées, il y à du maintien et c’est joli… Mais moi, quand j’enlevais mon soutien gorge, c’était la cata !

Réduction mammaire : le rêve de ma vie
Avant l’opération
Réduction mammaire : le rêve de ma vie
Après l’opération

Aujourd’hui je fais un 100C, je n’ai plus mal au dos, mes affaires sont trop grandes (mince, ça sent le shopping ! lol). Non, sans rire, aujourd’hui je vais bien. Aujourd’hui mon cerveau prend conscience que mon corps a changé et je me trouve tellement jolie dans le miroir… Pouah, encore une étape de validée parce que c’est la première fois que je l’écris : JE SUIS JOLIE ! Il faut maintenant que j’apprenne à me positionner différemment, il faut que je corrige ma posture puisqu’il y a moins de poids sur le devant. Mais finalement, ça, c’est un petit détail par rapport à cette nouvelle vie qui s’ouvre à moi. Je suis si reconnaissante et tellement fière de moi d’avoir réussi les étapes sans crainte, sans angoisse et surtout sans avoir baissé les bras.

Photo faite après ma réduction mammaire
Vous imaginez que je n’ai pas de soutien gorge sur cette photo ? Le kiffe !

J’espère vous avoir aidé…

Alors, je sais que sur mon Instagram, par exemple, quelques unes attendent cet article avec impatience pour finalement prendre leur décision sur cette opération de réduction mammaire pour elles. J’espère vous avoir aidé, aiguillé et surtout vous enlever les éventuelles angoisses. Parce que pour moi, aujourd’hui, c’est la meilleure décision de ma vie et si c’était à refaire je le referrai sans hésiter !

Un mari heureux ! :)
Le jour de la Saint Valentin

Je voulais vous remercier d’avoir pris le temps de me poser des questions, d’avoir interagi avec moi et d’avoir pris le temps de lire tout cet article. Ca m’a fait énormément de bien de l’écrire et de partager tout ça avec vous. J’espère que mon témoignage aidera…

Prenez soin de vous, à très vite…

Marie

6 Comments

  1. Jessica Bouby says:

    Bravo Marie tu le mérite tu es une chouette nana une super maman et une femme en or tu mérite tout ça je suis fière de la personne que tu es bisous

  2. Bravo ! Je ne sais pas si je me lancerai là dedans si j’en aurais besoin moi… Franchement bravo pour ton courage !

  3. Aurelie says:

    Wouaw ! Sacré histoire ! On comprend mieux pourquoi tu as fait cette opération avec ton histoire… Bravo pour avoir franchi le pas ! Bon rétablissement maintenant… 😉

  4. Emmy says:

    Je sors juste d’une opération et je ne me lancerai pas volontairement dans une chirurgie comme celle ci pour ma part donc bravo pour le courage de l’avoir fait et choisi ! Je n’aurai plus cette force moi si on me redemandait de passer sur le billard maintenant…

  5. Tylliyha says:

    Alors ça ça doit être une expérience unique ! Bon rétablissement à vous et bon courage pour la guérison 👍

  6. jamillia says:

    Comme quoi il faut toujours réaliser ses rêves tant qu’on le peut ! Et tu en garde une belle expérience j’ai l’impression donc bravo pour ça.

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